Vous êtes perdu devant autant de type de voie différent ?
Vous avez besoin d’aide pour faire un choix.
Nous allons tout de suite, choisir la bonne voie pour prendre un bon départ dans la construction de votre réseau.
Aujourd’hui, il sera question de la voie HO.
Le code de la voie c’est quoi ?
Le code d’une voie est le terme utilisé pour définir la hauteur du rail qui sera utilisé dans la voie.
Les principaux codes utilisés en Europe par les fabriquant industriel pour le HO sont :
Le code 100 : hauteur du rail de 2,5mm : hauteur historique sur laquelle l’ensemble du matériel roulant fonctionne.
Le code 83 : hauteur du rail de 2,1mm : à réserver au matériel roulant moderne (à partir de 1990)
Le code 75 : hauteur du rail de 1,9mm : à réserver au matériel roulant moderne ( à partir de 1990)
Si vous avez du vieux matériel, il est conseillé de rester sur du code 100. Bien que ce dernier soit un peu plus gros et moins esthétique la qualité de roulement sera garantie pour l’ensemble du matériel roulant.
Il est par contre plus aisé de faire circuler du matériel ancien sur du code 75 que sur du code 83 pour des raisons assez mystérieuses.
Sur sur marché nous trouvons les fabricants suivant :
Roco :
La voie Roco est assez typé germanique. C’est donc un petit défaut pour les modélistes français. La voie est de très bonne facture. Les moteurs d’aiguillages de la marque sont visible car sur les côtés de l’aiguillage. Il est possible d’utiliser d »autres moteurs.
Voie Geoline code 83 : voie avec ballast plastique rigide distribué avec les coffrets de départ
Voie Roco line code 83
Voie Roco 2,5mm (code 100)
Voie Roco line avec ballast souple code 83 (disponible uniquement d’occasion)
Voie HOe : traverse bois.
Peco :
Il s’agit du leader sur ce marché avec un très large choix de voie et d’aiguillages. C’est le choix par excellence pour faire votre réseau.
Voie code 100 : traverse bois et béton monobloc
Voie code 75 : traverse bois, béton monobloc et acier
Voie code 83 (type US) : traverse bois et béton monobloc
Voie HOe : traverse bois
Voie HOm : traverse bois
Peco produit de nombreuse variante de voie permettant de pratiquer de l’échelle N jusqu’au II
Piko :
Il s’agit d’une voie sans ballast à traverse bois en code 83
Il s’agit d’une voie rencontré dans les coffrets de départ de la marque, elle a de bonne qualités mais n’est pas plus économique que la voie Peco.
Fleischmann :
La voie est ici encore de type Germanique. La voie modèle n’est plus produite suite au rachat de la marque par Roco. Les aiguillages sont assez fragile dans le temps.
Voie Modèle : code 100 encore disponible d’occasion
Voie Profi : code 100 avec ballast fin toujours produite : la plus belle voie avec ballast intégré du marché mais aussi la plus chère
Marklin/Trix :
Cette voie est principalement réservé aux personnes avec du matériel 3 rails. La voie Trix équivalente à la voie C mais sans le 3 rails est avec ballast.
Marklin C : voie avec ballast version 3 rails
Marklin K : voie sans ballast version 3 rails
Marklin M : voie Métal disponible uniquement d’occasion version 3 rails
Voie Trix : équivalent à la voie C mais en version 2 rails
Tillig :
Voie HOe, HOm et en code 83 de type germanique
La voie Tillig est de très bonne facture et très utile pour ceux qui veulent des configurations assez inédite notamment pour intégrer de la voie HOe/HOm dans de la voie HO normale.
Bemo :
Fabrique uniquement de la voie pour le HOm
Cette voie est très chère même si elle est très jolie.
Maintenant nous avons tous les éléments pour choisir la voie à utiliser.
Si vous n’avez encore aucuns éléments de voies ne réfléchissez plus foncer chez Peco vous aurez le meilleurs rapport qualité/prix du marché.
J’utilise cette marque de voie depuis des années et tout se passe à merveille avec.
Autrement : il vous faudra essayer de coller au mieux à votre voie existante si vous souhaiter la conserver.
Par ordre de préférence les voies à utiliser sont :
Peco
Roco/Tillig
Piko
Et le code de la voie dans tout cela ?
Si vous n’avez aucun matériel trop ancien datant des années 70-80 ou plus ancien, vous pouvez passez sans risque sur du code 75 ou 83. Plus la voie est finie plus cette dernière est esthétique.
Si vous avez un doute acheter un coupon de rail et un aiguillage pour réaliser le test.
A noter :
Il est possible de réaliser des transitions entre les différents code de voie. Il existe de systèmes spécifiques pour faire cela.
Peco propose un kit d’éclisses pour passer du code 75 vers du code 100 ou 83.
Roco propose des éclisses pour passer du code 100 vers du code 83.
Le fond de décor d’un réseau un sujet complexe. Certains n’osent pas en installer un de peur de ne pas savoir comment le décorer.
Je pense que la présence d’un fond de décor est quelque chose d’indispensable en modélisme.
Avec l’éclairage il s’agit d’un élément essentiel pour faire passer votre réseau dans une autre dimension.
La présence d’un fond de décors permet de délimiter votre réseau est lui donne un attrait supplémentaire.
Ok mais je met quoi sur le fond de mon décor ?
Certains utilisent des images imprimé c’est une solution mais qui peut être fastidieuse mais les progrès de l’informatique vont dans le sens de vous simplifier la vie sur le sujet.
Le strict minimum est d’appliquer une couche de peinture bleu. Ensuite à partir de cette couche de base il est nécessaire de voir et de travailler comme sur un tableau représentant un paysage.
Oui mais tout le monde n’est pas peintre. C’est là où Mike Danneman intervient.
Cet artiste et modéliste américain a publié un ouvrage qui peut vous apporter la solution. « Painting Backdrops for your model railroad » en français « la peinture des fonds de décors pour votre réseau de train miniature » est justement là pour vous aider.
C’est un livre didactique très fortement illustré avec 200 photos pour seulement 80 pages !
Il commence par expliquer un peu de théorie et les techniques essentielles pour vous convaincre d’installer un fond de décor, ensuite comment le construire et le matériel indispensable pour peindre ce dernier.
Puis il passe en revue cinq exemples de fond de décors différent les exemples sont d’inspiration américaine allant des montages de l’est au désert en passant par le thème urbain.
Ces exemples sont universel et reproductible pour n’importe quel modéliste quelque soit le thème de son réseau.
Un Chapitre entier est dédié à la réalisation des nuages ou à la transition entre le décors et le fond du décor. Le dernier chapitre ouvre une piste pour utiliser l’informatique en complément de la peinture pour votre fond de décor.
Bien que en anglais le vocabulaire utilisé est très accessible et ne présente pas de difficulté particulière à la compréhension.
Le grand nombre d’illustrations justifient a elles seules l’achat de ce livre.
Dans chaque chapitre une série de photos mettant en application les conseils qu’il enseigne et présente d’une manière très claire.
Après avoir lu avec grand intérêt ce livre je vous recommande donc son achat si vous souhaitez réalisez des fonds de décors comme un peintre professionnel
Les trains-ferrys sont un des exemples de sujet parfait comme thème d’un micro-réseau.
Aujourd’hui je vous propose de nous intéresser d’une manière détaillée aux possibilités offertes par l’utilisation d’un ferry sur un réseau et plus particulièrement un micro-réseau.
En effet les ferrys permettent d’avoir une opportunité presque unique de manœuvrer des wagons, tant pour charger, que pour le décharger. Un ferry peut être aussi considéré comme une coulisse qui peut être amovible sans aucune gène. Il ne s’agit bien sûr que de quelques exemples d’utilisation possible d’un ferry sur votre réseau.
Le programme de cet article est de vous présenter quelques exemples de ferrys utilisés sur des réseaux, principalement par des propriétaires anglophones. La source des photos et inspiration de l’article : www.carendt.us , avec l’accord de l’auteur traduit par mes soins.
CG Railway : ferry à double pont pour des trains complets
Il est de réputation que les trains nord américains sont long -parfois plusieurs kilomètres- il est donc nécessaire d »avoir des ferrys capables de transporter un train complet, soit 115 wagons. Un ferry tel que le « Bali Sea » relie Mobile en Alabama (USA) jusqu’à Coatzacoalcos au Mexique à travers le golfe du Mexique. Lien vers le site du CG Railway (en anglais)
Ces ferrys sont issus du modèle de bateau ex-Waterman LASH. A l’origine, il y avait des aiguillages car il n’y a qu’un seul côté accessible. Le second niveau de pont a été ajouté a posteriori.
La vidéo suivante montre le processus de chargement en temps accéléré car le temps réel de chargement représente sept heures de travail.
https://www.youtube.com/watch?v=CqvOkspnHIM
Utiliser un ferry sur votre réseau vous permet de donner une importance considérable à votre réseau quelque soit sa taille et d’augmenter le potentiel d’exploitation de manière importante. Il est tout à fait possible d’utiliser un ferry comme fond de décor pour modéliser une zone de chargement et utiliser des cassettes amovibles. Chaque changement de cassette permet de modéliser soit le chargement soit le déchargement de wagons du ferry. Un tel système vous permet d’avoir un système d’origine et de destination illimité car le ferry peut emmener les wagons sur de longues distances. C’est réalisable avec un simple photo montage comme le suivant.
Il y a énormément d »autres possibilités avec un tel système. L’un des exemples possible est l’utilisation du Bali Sea dans sa version à un seul niveau (certes en remontant le temps), pour retrouver la configuration initiale du bateau avec 8 voies et 2 traversés de chaque côté. Avec une locomotive de manœuvre (par exemple le Factory Direct Trackmobile) vous êtes prêt à exploiter. Note : le tablier interfaçant le ferry avec la terre ferme possède uniquement deux voies. Ce tablier d’interface est utilisé dans cette configuration pour accéder aux 4 voies centrales. Qui sont elles-mêmes encadrées par 4 voies en impasse, accessibles avec des aiguillages.
Les manœuvres ont ici pour but de placer les wagons sur les bonnes voies. Pour ce faire, une coupe de wagons est poussée sur le premier aiguillages, ensuite le Trackmobile les déplace à la bonne place sur les deux voies extérieures.
Mais il est tout à fait possible de modifier cette configuration initiale pour l’adapter à vos besoins et vos envies.
Par exemple la version gare cachée typiquement anglaise est tout aussi séduisante.
Il faut admettre que la configuration initiale du ferry prend énormément de place. Il peut donc sembler tout a fait pertinent de faire une transposition à savoir de conserver uniquement les éléments essentiels du ferry pour le rendre typique tout en diminuant la place qu’il occupe. Il est donc possible de le transposer de deux manières. La première avec uniquement 6 voies ou 4 voies. Bien sûr, pour conserver le caractère du ferry, il est important de conserver une paire d’aiguillages pour accéder aux voies extrêmes extérieures.
Une autre approche du train ferry
Un autre exemple de train ferry est celui de Jack Trollope avec son Ingleferry Warf. Il s’agit d’un réseau du type Inglewood avec une barge de 3 voies et le dock qui sert à remplacer les aiguillages pour trier les wagons. Ce réseau a été conçu pour être transporté et rangé dans une boîte à chaussures. Ce réseau est au format du puzzle Inglewood. Le format original est de 3 voies avec un emplacement pour 3 wagons sur une voie et 2 wagons sur les deux autres voies. Pour respecter ce format Jack a fixer deux wagons à poste fixe à l’extrémité de la barge
Pont amovible une autre approche des coulisses ferry
Une autre approche des coulisses en forme de ferry est l’utilisation de pont remplaçable.
Cette approche ingénieuse est l’œuvre de Jack Matson, un américain résidant à Vancouver dans l’état de Washington aux USA. Il a construit une barge avec 2 voies pour son réseau HOn30/OO9. Les barges mesurent 30*10cm (12*4 pouces), le pont est amovible et remplaçable par un autre identique contenant un autre set de wagons, comme une cassette qui serai utilisé comme une coulisse cachée. Jack a fabriqué 4 ponts sur ce principe pour son réseau.
Quelques exemples de réseaux avec un train ferry
Ross County Shortline
Le premier provient de Jack Trollope avec son réseau nommé Ross County Shortline. Sur une surface de 145*20cm (57*8pouces) il a représenté une petite ligne industrielle qui reçoit les wagons de fret via une barge. L’eau est amovible mais la barge est fixe maintenue par deux tube dans le dock. L’exploitation consiste à amener les wagons sur la barge ( 4 à chaque voyage) et à la distribution les wagons sur les différentes entreprises embranchées sur la ligne.
Un module FREMO
Un autre exemple provenant cette fois d’un module au norme FREMO avec une barge. Ce module a été construit par Bart Bakker résidant à Utrecht en Hollande. A gauche du module une interface conventionnelle FREMO à laquelle le ferry est connecté au reste du réseau FREMO durant les manifestations. A droite il y a 68cm (27 pouces) d’eau tenant un ferry de marque Walthers à l’échelle HO. A cause de la longue péninsule potentiellement dangereuse pour les opérateurs durant l’exploitation il est possible d’abaisser la péninsule lorsque le ferry n’est pas présent. Ce module est appelé Atlantis Port Ferry parce qu’il a la propriété magique de convoyer les wagons des US jusqu »au Pays-Bas et au delà !
Il en a existé au total quatre, ils permettaient de relier le centre de la grosse pomme au reste du continent – le centre ville historique (downtown) de New York est enserré par 2 rivières. Il y a avait donc deux lignes sur l’Harlem River provenant du centre de Manhattan. Il s’agit d’un exemple parfait pour réaliser un micro-réseau. C’est une réalisation courante chez les modélistes nord américains. Il y a par exemple le célèbre bronx terminal qui a été réalisé par le créateur de la société Fast-Track qui permet de construire sa propre voie, mais aussi des particuliers tels que Will Ayerst avec la Harlem Station.
Harlem Terminal par Will Ayerst
Will propose une version presque à l’échelle exacte, le compromis qu’il fait se situe au niveau des rayons de courbure. En effet en N pour reproduire exactement le site il faut une surface de 112*76cm (44*30pouces).
En HO Will a fait un compromis lui permettant d’utiliser de la voie fleischmann avec de la voie de rayon de 250mm (10 pouces) et des aiguillages de 415mm (16pouces). Ce qui lui oblige à rouler à faible vitesse et uniquement avec des wagons de 40 pieds mais il est comme le vrai, juste avec moins de capacité. En plus il peut tout à fait utiliser le matériel roulant ayant réellement circulé à savoir les diesels de type boxcab jusqu »au GE-44 tonnes et finalement les alco S1 switcher.
Harlem Terminal par Jack Trollope
Il y existe aussi la réalisation de Jack Trollope qui reproduit ce site unique avec la particularité d »utiliser des cassettes peco prévues pour les coulisses cachées et amovibles. Il assemble deux cassettes ensemble pour réaliser un ensemble de 60cm de long pour simuler le va et vient des barges sur l’Harlem River.
D’autres exemples de chemins de fer utilisant les ferrys et les barges comme moyen de transport.
Un premier exemple se situe, avec un chemin de fer industriel, à Porto Rico
Il s’agit du Chemex Railroad, un très petit réseau industriel qui fait uniquement 0,8km de long (1/2 mile) il consiste en un ensemble de 8 voies de triage connectées à une barge.
Environ 2 fois par mois une barge provenant de Mobile en Alabama amène environs 20 wagons chargés jusqu’au Chemex dock in Ponce (prononcez : » PONE-say ») dans le sud de Porto Rico. Les deux engins diesel du réseau déchargent rapidement la barge et distribuent les wagons dans le triage. Virtuellement toutes les voies ont un accès routier et les entreprises locales peuvent décharger les wagons lorsqu’elles en ont besoin. Les wagons vides sont manœuvrés pour être chargés sur la barge qui retourne à Mobile.
Encore plus petit : un prototype de terminal ferry au Canada
Mike McLaughlin semble être à son aise avec le trafic du rail sur l’eau et nous offre un autre prototype de réseau de terminal ferry. Cette fois nous somme au Canada en Colombie Britanique sur les terres du Canadian National Railroad dans la ville de Penticton sur le lac Okanagan. La scène est très fortement modulable selon la place disponible. Il a une petite barge, un dock, un groupe d’industrie proche du terminal et une zone d’échange avec le Canadian Pacific qui se situe en coulisse. C’est un royaume parfait pour un Trackmobile une nouvelle fois.
Pour vous aider à construire cet ensemble Mike nous a décrit le site réel :
Les industries présentes sur le site réel sont : entrepôt de fret (freight house) , voie de débord (team track), compagnie de pétrole (oil company), entrepôt (warehouses) et échange avec le Canadian Pacific (CP)
La barge a une capacité de 6 wagons.
L’ensemble de la zone est pavé mais recouvert de saletés et de troncs d’arbres ou une combinaison des deux. L’aiguillage à l’ouest du triage se situe sur un pont avec à hauteur de la voie un plancher pour faciliter les manoeuvres du Trackmobile. Tous les aiguillages sont sous une protection en bois, comme la majorité des voies qui est encastrée dans des planches. Le trafic est typique d »une petite communauté agricole.
L’exploitation conseillée pour un tel réseau est le système du mouvement des wagons par carte origine destinations. Les wagons risquent comme dans la réalité de régulièrement bloquer l’engin de manœuvre, il peut donc être utile de prévoir une cassette pour déplacer le trackmobile suite à un passage en mode route puis de le faire réapparaître à un autre endroit sur la voie.
The Volga Boatmen
Un dernier exemple de réseau avec une barge nous transporte, cette fois, en Russie sur la Volga, la plus large rivière en Europe. Dans la ville de Saratov en Russie du sud, la rivière était l’un des obstacles majeurs au trafic ferroviaire jusque dans les années 30 lorsqu’un pont fut ouvert au trafic. En 1890 une entreprise Anglaise : Whitworth & Co. a conçu et construit pour le Ryazan-Ural Railroad un ferry unique qui a résolu un problème majeur car il était un brise glace efficace en hiver et il pouvait naviguer avec les différents niveaux d’eau présents sur la rivière durant les autres saisons.
Mike McLaughlin nous propose encore une fois un prototype de réseau en rapport avec ce ferry. Suite à la découverte d’anciens documents techniques datant de 1899, il a pu nous proposer un plan exact de ce ferry. La capacité était de 24 wagons. La présence d »ascenseurs à une extrémité est surement du au besoin de faire servir le même dock toute l’année quelque soit le niveau de la rivière.
C’est tout pour cet article sur les trains-ferrys. En espérant que cela vous donnera des idées pour votre réseau. Je vous retrouve très bientôt pour de nouveaux articles.
Il existe un grand nombre d’échelles différentes pour construire votre réseau en modélisme. Et il n’est pas toujours facile de faire un choix.
L’article d’aujourd »hui est consacré à ce thème dans le but de vous aider sur ce choix. Le tableau a été traduit et adapté par mes soins et à pour source le site anglophone Carendt.
Pour choisir correctement votre échelle, il y a plusieurs éléments à prendre en compte :
– La place disponible pour votre réseau, plus elle est grande plus vous pouvez envisager une grande échelle.
– Le nombre de matériel disponible dans le commerce ou si vous êtes prêt à tout construire vous même.
– Si vous possédez déjà ou non du matériel pour une échelle en particulier.
Le tableau ci-dessous pour chaque écartement de voies disponible liste les différentes échelles que vous pouvez pratiquer et qu’elles sont les éventuelles contraintes pour celle-ci. Juste après le tableau je fais mon analyse et mes recommandations.
Écartement
Nom
Écartement réel
Échelle
Commentaires
1.75in (45mm)
7/8
24in (0,6m)
1:13.7
Trains très grands; Pour constructeur de toutes pièces
Fn3
36in (0,9m)
1:20.3
Variante du G, principalement Bachmann
Gm
1000mm
1:22.5
Voie métrique – LGB et autres
Hn42
42in (1,05m)
1:24
Principalement en Nouvelles Zélande/Australie
1
56.5in (1,41m)
1:32
Écartement standard – Märklin et autres
1.25in (32mm)
7/8
18in (0,45m)
1:13.7
Pour constructeur de toutes pièces
SM32
24in (0,6m)
1:19
Principalement en tant que train de jardin
Hn30
30in (0,75m)
1:24
Pour constructeur de toutes pièces
1m
1000mm
1:32
Voie métrique Européenne
9 Mil
42in (1,05m)
1:32
Utilisé principalement en Nouvelles Zélande
O (U.K.)
56.5in (1,41m)
1:43.5
Écartement standard – beaucoup de fabricants
O(Europe)
1435mm
1:45
Voie normale Européenne – beaucoup de fabricants
O (U.S.)
56.5in (1,41m)
1:48
Écartement standard – beaucoup de fabricants
7/8in(21,87mm)
S
56..5in (1,41m)
1:64
Écartement standard
3/4in (18,75mm)
1n2
24in (0,6m)
1:32
Pour constructeur de toutes pièces
On3
36in (0,9m)
1:48
Principalement aux USA pour le moment
16.5mm
Gn15
15in (0,375m)
1:22.5
Quelques fabricants
Hn18
18in (0,45m)
1:24
Quelques fabricants
1n21
20-22in (0,5-0,55m)
1:32
Pour constructeur de toutes pièces
1/36
24in (0,6m)
1:36
Pour constructeur de toutes pièces
O16.5
~28in (0,7m)
1:43.5
Populaire au Royaume Uni
On30
30in (0,75m)
1:48
Populaire – Bachmann et autres
OO
56.5in (1,41m)
1:76
Écartement standard au Royaume Uni, très populaire
HO
56.5in (1,41m)
1:87
Écartement standard -> voie normale, très populaire
14mm
On2, O14
24in (0,6m)
1:43.5
Principalement pour constructeur de toutes pièces – Roy C. Link
12mm
OOn3
36in (0,9m)
1:76
3 pieds Anglais
HOm
1000mm
1:87
Voie métrique Européenne
TT
1435mm
1:120
Écartement standard
10.5mm
Sn2
24in (0,6m)
1:64
Principalement aux USA.
HOn3
36in (0,9m)
1:87
Populaire aux USA
9mm
O9
15in (0,375m)
1:43.5
Quelques fabricants au Royaume Uni – Avalon et autres
On18
18in (0,45m)
1:48
Quelques fabricants
Sn2
24in (0,6m)
1:64
Populaire aux USA.
OO9
27in (0,675m)
1:76
Populaire au Royaume Uni
HOn30
30in (0,75m)
1:87
Populaire, de nombreux fabricants
HOe
650-850mm
1:87
Populaire en Europe
NZ120
42in (1,05m)
1:120
Nouvelle Zélande TTn42
N
56.5in (1,41m)
1:160
Écartement standard, très populaire
6.5mm
HOn2,HOi
22-24in, 400-650mm
1:87
Pour constructeur de toutes pièces
Nn3, Nm
36in, 1m
1:160
3 pieds Américain, métrique Européen
Z
56.5in (1,41m)
1:220
Écartement standard – Märklin et autres
La lecture de ce tableau a peut-être éclairé certains d »entre vous.
Cependant les échelles les plus courantes en France sont :
– Le HO c »est de loin la plus répandue et avec le plus de matériel
– Le N qui talonne le HO
– Vient ensuite le O et les différents écartements étroit et industriel.
Je ne vous le cache pas je pratique le HO pour plusieurs raisons :
– Parce que j’ai eu à mes débuts du matériel très facilement
– Parce qu’elle est selon moi l’échelle qui permet le meilleur compromis entre taille et niveau de détails
– C’est la plus répandue
– J’ai maintenant une grande quantité de matériel et je ne me vois pas tout racheter.
Pour moi les échelles les plus pertinentes pour construite un micro réseau sont :
Le monde du modélisme ferroviaire est souvent associé au fait qu’il est nécessaire de disposer d’une place considérable pour créer un réseau avec lequel il sera possible de se faire plaisir.
Jusqu’à il y a maintenant 3 ans, je possédais moi aussi ces convictions. Je pensais que si le réseau n’était pas d »une taille importante (surface d’au moins 180 x 120 cm) il n’était pas possible de s »amuser avec son réseau. Il s’agit là d »une grave erreur.
En effet, il y a maintenant 3 ans j’ai découvert par hasard un site anglophone – certains articles ou contenus seront traduits ici dans le futur avec l »aimable autorisation du webmaster du site, le contenu traduit sera indiqué en tant que tel — parlant des micro et petit réseau. Après avoir parcouru en long en large et en travers l’ensemble du site, j’ai décidé de me lancer dans la création de mon premier micro-réseau. L’objectif de ce micro-réseau était de tenir dans une surface de 150 x 30 cm dans mon studio d’étudiant parisien. Ajouté à cela une coulisse amovible pour faire circuler les trains.
Je reviendrai sur ce réseau dans un prochain article. Mais en voici tout de même quelques photos.
Quelques autres exemples de réalisation de micro-réseaux :
Mon but aujourd’hui est de faire passer ce message dans le monde francophone. Il est possible d’avoir un petit réseau avec lequel on prend du plaisir à faire circuler ses trains plutôt que de les voir uniquement tourner en rond sur un ovale sans intérêt. L’intérêt d’un tel réseau se trouve dans les manœuvres.
Cette vision que je vais maintenant vous détailler fait largement appel au modélisme d’atmosphère pour compenser la faible place disponible. Un réseau de petite taille — quelque soit l’échelle choisie — doit obligatoirement faire des choix. Il est par exemple difficile de concilier le fret et les voyageurs. Et il ne sera pas possible de tout avoir sur une toute petite surface.
Autre point important, avec un tel réseau les possibilités de jeu seront principalement liées aux manœuvres, celles-ci seront par exemple sous forme de séquences prédéfinies à respecter ou libres suivant votre libre choix. Un élément très très important pour réussir un tel réseau est de consacrer une place importante à une coulisse ou zone technique. Suivant votre réseau cette zone sera de différente forme : pont secteur, pont transbordeur pour locomotive ou des trains entiers, système de cassette amovible, toutes les variantes imaginables sont possibles.
L’objectif de cette zone est de représenter le monde extérieur à votre réseau dans lequel les trains s’en vont avant de revenir quelque temps après.
Cette partie du réseau nécessite au moins autant de soin que le reste et je dirais même plus, car une mauvaise coulisse ou une coulisse mal conçue fait perdre énormément d’intérêt à votre réseau et finit par vous lasser. C’est ce qui m’est arrivé avec mon premier micro-réseau !
Pour réussir la conception de la partie décorée de votre réseau, je vous conseille de simplement concevoir votre réseau à l’échelle 1. Comme cela aucune surprise particulière ! Pour faire cela utiliser la voie qui vous servira à construire le module. Si vous n’en avez pas encore utilisé des gabarits (surtout pour les aiguillages).
Bannissez les aiguillages avec un cœur non polarisé ou tout du moins non polarisable — une autre erreur de mon premier module — compte tenu du matériel évoluant à basse vitesse, il est vital d’avoir une électricité parfaite pour éviter tout plantage de locomotive. Un dernier point général de conception, pensez à la locomotive la plus longue qui évoluera sur le réseau pour lui prévoir la possibilité de manœuvrer avec le wagon type le plus long à utiliser.
Concernant le décor il est important d’y penser dès la conception de votre module, et d’utiliser des astuces comme d’implanter des morceaux de bâtiment au lieu d’un bâtiment entier pour économiser de la place en utilisant les perspectives. Pensez vraiment à comment vous souhaitez que le décor soit disposé avant de valider votre plan de voie.
Il sera aussi très important de réfléchir avant même de vous lancer dans la construction au moindre détail pour le décor pour qu’il soit très détaillé. vous avez un petit réseau, vous pouvez donc vous permettre encore plus que sur un grand réseau, de peaufiner chaque détail !
Ces quelques conseils généraux devraient déjà vous permettre de dégrossir la conception de votre premier micromodule. Je reviendrais très prochainement sur ce sujet avec des conseils pratiques sur ce qui peut être fait avec un micro-réseau ou ce qu’il ne faut justement pas faire. N’hésitez pas à me laisser des commentaires sur ce qui vous bloque pour concevoir votre micro-réseau.
Lors de la conception de votre réseau à fortiori s’il est de petite taille.
Il va être nécessaire de faire des choix.
Les conseils suivants sont valables quelque soit la taille du réseau choisie.
Les choix sont de plusieurs ordres.
Il est nécessaire de réfléchir si vous souhaitez :
– uniquement du trafic voyageur
– uniquement du trafic marchandise
– un mélange des deux
– uniquement un dépôt de locomotive
Un point important pour choisir quelles installations vont être reproduites, est de penser à la place qu »elles vont occuper.
Par exemple, il semble impossible de pouvoir installer un triage complet dans une surface de moins de 2m².
Une fois choisi le type de trafic sur le réseau, il est temps de passer à une première réflexion sur l’importance de chaque élément. En particulier dans un micro-réseau, il vous sera plus facile d’évoquer un thème de reproduction que de le reproduire en entier.
Pour prendre un exemple, vous pouvez tout à fait évoquer une partie d’une grande gare voyageurs sans la reproduire en totalité.
Parmi les thèmes les plus faciles à reproduire sur un micro-module nous pouvons citer :
– une zone industrielle avec une ou plusieurs entreprises cela peut être une partie ou la totalité de la zone qui est présente sur votre réseau
– une petite gare terminus (à la campagne ou non)
– une partie d’une grande gare
– un petit dépôt
Si vous avez plus de place vous pouvez envisager en plus une section de pleine ligne pour reproduire un élément particulier tel que :
– un pont ou viaduc
– une zone de pleine ligne particulière avec colline, falaise, ou tout autre élément de décor significatif vous permettant de voir vos trains circuler.
Quel que soit le thème choisi pour votre réseau, vous pouvez choisir de réaliser un décor plus urbain, industriel ou même plus typique de la campagne. Mais passons tout de suite à un cas concret :
Il s’agit de mon premier micromodule.
La surface disponible : 150*30cm + coulisses.
Le thème : Un dépôt de locomotive électrique dans le sud-ouest de la France.
Les éléments importants du module : La remise à locomotives + décor de fond végétal et suggérant un relief.
Les différents éléments qui m’ont amené à choisir ce thème sont :
– J’aime beaucoup cette région et je souhaite essayer de reproduire son ambiance dans les années 50-70 avec les machines typiques (BB midi du type 4100 et 4600 en particulier)
– J’ai beaucoup de machines Midi ; le dépôt est donc l’endroit idéal pour les voir évoluer.
– La possibilité d’avoir des wagons évoluant tout de même dans le cadre d’un dépôt.
Le résultat en image avec mon module décoré lors de son installation bien que le décor ne soit pas totalement fini :