Quel type de menuiserie choisir pour son réseau ?

Lorsqu’il s’agit d’attaquer la construction d’un réseau, il vient souvent la question de comment faire pour avoir une structure ou menuiserie qui réponde à nos besoins.

Plusieurs solutions sont possibles, chacune avec des avantages et des défauts.
L’objectif de cet article est de les passez en revues, pour vous aider à choisir comment construire votre réseau.

La planche simple avec renfort

Cette solution est adapté à des réseaux où le plus souvent il n’y aura pas de relief négatif, mais où il est souvent également exclus une grande taille, bien qu’elle reste simple à mettre en oeuvre attention à bien penser à rigidifier l’ensemble pour éviter le travail du bois dans le temps et également en cas de liaison entre planche.

Le principe du module

Avec ce type de structure, il s’agit de construire une boite qui servira à supporter l’ensemble du réseau en plusieurs morceau. Ce type de construction est très particulièrement utilisé pour les réseaux à destination de l’exposition, souvent maintenant sous forme d’un « showcase » (comme une scène de théâtre) permettant un transport sécurisé à l’abris de la poussière.

Mais ce type de construction est également tout à fait adapté à la construction d’un réseau sédentaire, qui peut être déplacé en cas de déménagement ou tout autre raison.

Bien penser en cas de relief négatif, il faut anticiper cela dès le départ de la construction. En effet la structure de renfort doit être prévue pour permettre au point le plus bas du relief d’être construit.

Exemple de module pour construction du réseau. Dans le cas présent réutilisation de module existant et construction d’élément pour s’adapter

La construction en L girder

La construction en L girder, est une construction assez ancienne qui permet une grande souplesse dans le relief d’un réseau, une grande rigidité de la base du réseau également car c’est tout simplement le principe de la cornière en bois dans la longueur qui permet d’assurer cela de manière simple et efficace. C’est une structure qui peut se trouver également sur le réseau destiné à l’exposition. Le support est à prévoir au niveau le plus bas du réseau et ensuite le reste est à monter sur des sortes d’échelles à la hauteur voulue.

Exemple de possibilité en L guider collé à un mur (provenant des USA)
Système de pied en L guider (source USA)
Construction en L Guider d’une partie de mon réseau

Le support au mur

Avec ce système de fixation le mur sert de pied au réseau. Le réseau étant pris sur des cornières fixé directement au mur, c’est rapide mais impose une largueur maximum par rapport au porte à faux lié au mur sauf à ajouter un pied devant ce qui fait perdre une partie de son intérêt au système. C’est souple et pratique mais le réseau est fixe et dépendant des murs.

Intégration à des étagères

Il est possible d’utiliser des étagères du commerce ou de construire du sur mesure pour intégrer le réseau dans un écrin avec du rangement en dessous de ce dernier. J’ai eu l’occasion d’utiliser le système modulaire IVAR de chez Ikea pour obtenir un tel résultat tant en profondeur de 30cm que 50cm. Le réseau peut soit être construit directement sur les tablettes ou sur une autre support posé sur une tablette. Dans le cas d’un système modulaire type IVAR, vous êtes limité aux formes mise à disposition, dans le cas de IVAR, il y a uniquement du droit et un angle droit, avec une distance maximum entre 2 poteaux de 80cm, ce qui impose de s’adapter dans sa conception et d’avoir des scènes assez courte coupé par les poteaux si le réseau n’est pas en haut du système d’étagère. Ce système me semble adapté sur un réseau type tour de pièce et de petite taille surtout si vous achetez des éléments préfabriqué.

Exemple d’intégration de réseau dans un système d’étagère ici des IVAR de chez Ikea ( 2 réseaux à 2 niveaux différents)

Mes conseils en guise de conclusion :
La structure du réseau est quelque chose qu’il ne faut pas bâcler car il peut y avoir des problèmes dans le temps et la durée de vie du réseau.
Pour avoir utilisé presque toute les techniques cité dans cet article, je pense qu’il est indispensable de prévoir un réseau qui puisse se démonter en cas de déménagement, car nous ne sommes jamais à l’abris d’un changement de vie important. Il serait dommage de devoir tout recommencer dans un tel cas. Même si c’est rare d’avoir deux pièces identiques pour s’installer et que c’est parfois l’occasion de repartir sur une autre base.

Ma préférence va donc vers un système modulaire, dont la limite est la possibilité de cheminer entre l’emplacement du réseau et l’extérieur du domicile. Avec un poids des éléments contenu pour une manipulation a 2 voir 4 personnes maximum.
J’aime beaucoup l’idée d’intégrer le réseau dans un système d’étagère et de rangement, ce qui permet de maximiser l’espace utile de la pièce et de partager les usages.

Enfin je pense qu’il est utile de regarder vers autre chose que le bois pour supporter la voie, je pense notamment au polystyrène extrudé qui est une alternative très intéressante une fois dans un caisson pour gagner en poids et permet de traiter les relief négatif facilement.

Exemple d’usage bois et polystyrène extrudé sur une structure L girder sur mon réseau

Si je devais recommencer un réseau demain, je pense qu’il serait modulaire, intégrable dans des étagères, et sur le principe des éléments de conception et d’un ensemble modulaire par zone, pour faciliter la construction en atelier et une extension progressive du réseau.

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